Partage…

Hier, nous avons eu une discussion avec mon compagnon sur la compassion. Bien que la définition soit claire, la difficulté n’est pas moindre pour autant.
Ce matin, durant ma pratique méditative, j’ai été portée par cette compassion. Je suis allée à sa rencontre. Quelques minutes ont suffit pour que naisse une émotion de joie profonde. Plus qu’une émotion, elle s’est étendue progressivement jusqu’à devenir une perception familière. Ce petit quelque chose que nous avons tous au fond de nous-même.
Un océan de joie s’étendait progressivement aux autres… Au monde ! Jusqu’à n’être plus qu’une émotion. Un sensation d’inter-dépendance totale avec toutes vies. Cette méditation est devenue progressivement une gratitude 😀
Peut être aussi que ce voyage visuel d’hier en « terre inconnue » chez les goranes et cette phrase qui a résonné en moi ont accompagné mon sommeil…
Il m’en reste juste la notion de qualité de ce que l’on donne et la notion que les objets se perdent mais que la reconnaissance de l’autre, elle, est éternelle.
Je vous souhaite à tous une belle journée ☀️

image

Et si…

Il y quelques jours, je visionnais avec beaucoup d’émotions le documentaire « Human ».

Parfois violent, difficile et émouvant, cet expérience magnifique nous conduit avec altruisme et compassion vers les principales valeurs de la vie. Le témoignage du président de l’Uruguay, José Mujica…. attira mon attention plus particulièrement. Notamment cet éloge de la sobriété.

L’expérience de la sobriété est un acte qui ouvre le champ d’un paradoxe difficile à vivre dans cette société de sur consommation où tout s’enchaîne à vive allure même le vide… Pourtant, si je prends quelques minutes et que je me relie à mon corps, je ressens une satiété du vide jamais connu jusqu’ici !

Parce que dans cet instant le vide n’est pas, il est plein d’une nouvelle réalité qui me relie aux autres sans aucune condition. Le vide s’ouvre sur un plein d’amour, de bienveillance. Le vide extérieur me laisse découvrir une réalité intérieure intense, vive et riche de sens. Une véritable pharmacopée !

Parfois quand on se lance dans la course folle du lâcher prise, on identifie ce phénomène naturel à la façon d’une quête. De cette idée, s’installe alors des contraintes qui nous font oublier son vrai principe : être juste la ! Être juste ici et maintenant, dans l’instant présent et laisser faire… Accueillir nos turbulences, nos souffrances, nos joies et l’amour, et s’apercevoir qu’il n’y a aucune permanence dans nos états d âmes !

Simplement une réalité qui nous compose, qu’il est inutile de tenter de repousser. Simplement l’accepter, la vivre et la laisser mourir l’heure d’après.

C’est peut être ici une clé personnelle ? Réaliser que ce vide est en fait l’accès à une nouvelle naissance intérieure…